Beau garçon, on ne va pas se mentir!
Même s’il peut modifier son apparence comme bon lui semble, Dak-Ho trouve cela énormément important de faire valoir ses origines. C’est pour cette raison qu’il garde toujours des traits asiatiques pour montrer qu’il est fier d’être un Coréen malgré sa nature demi-démoniaque.
Il aime garder sa chevelure foncée court pour diverse raison. Déjà pour la danse c’est beaucoup plus pratique que d’avoir des longs cheveux qui collent sur la peau à cause de la sueur. Mais aussi il trouve que ça la caractérise bien. Il lui arrive de les changer pour des raisons esthétiques pour les concerts qu’il est amené à faire avec son groupe.

Dak-Ho est un homme qui a le coeur sur la main. C’est un fait que personne ne peut nier. Bien qu’au départ, il ne pouvait pas beaucoup le démontrer, mais plus que les années s’écoulaient, plus il tentait de venir en aide à ceux dans le besoin. Il n’attend jamais rien en retour lorsqu’il porte assistance. Il est convaincu que le karma existe bel et bien. Et c’est en aidant son prochain que l’humanité peut aller de l’avant.
Artiste dans l’âme, il aime laisser libre-cours à ses sentiments. Mais ce n’est pas pour autant qu’il prononcera un commentaire sans filtre. Il a toujours tendance à vérifier dans son esprit à plusieurs reprises ses paroles avant de les prononcer réellement, bien que la manière la plus efficace d’avoir accès à son esprit et ses vraies pensées est de le faire parler alors qu’il est réellement inquiet.
Très respectueux, il ne tolère cependant pas quand une personne s’en prend à plus faible que soi. Il n’hésitera donc pas de se jeter dans la gueule du loup pour secourir une personne.
Ce n’est pas une personne qui se met facilement en colère. Il fait toujours tout pour ne pas se laisser emporter dans ce sentiment malveillant. Il aurait trop peur qu’avec ses pouvoirs, l’altercation se finisse avec un blessé.

Si on remonte à presque quatre cent ans, on y retrouvera un petit bout de chou qui commence à peine à découvrir le monde qui l’entoure en Corée du Sud. N’ayant manquer quasi de rien depuis sa naissance, il n’a jamais vécu dans la misère. Il avait eu la chance d’être né dans une famille de la haute bourgeoisie.
Il était riche certes, mais ce n’était pas comme pour les nobles; il devait travailler pour gagner le droit d’avoir un bon repas à se mettre sous la dent le soir.
Bien que ça soit un peu perdu avec les années, la famille Seonu avait fait leur fortune avec la confection de bijou haute gamme pour les autres familles du même niveau social ou encore pour les nobles.
C’était tout en art de travail les matières métalliques ainsi que les pierres précieuses. Ce fut son père avec l’aide de son oncle que le garçon apprit le tout afin de préserver le métier comme il était si commun à l’époque.

Mais la confection de bijou ne fut pas la seule chose que sa famille lui donna comme connaissance. En fait, il y avait bien quelque chose en lui qui débordait. Vu son jeune âge, il n’avait pas encore été capable d’identifier ce que c’était…
Ce fut sa mère qui découvrit le jeune Dak-Ho en train de faire surgir de l’essence magique alors qu’il n’avait que neuf ans. Elle fut soulagée de voir que finalement son unique fils avaient des pouvoirs. Chose qu’elle n’y croyait plus voyant les années écoulées.
Depuis ce jour, dès qu’elle avait la chance, elle prenait son garçon pour lui apprendre comment contrôler ce flux magique qu’il avait en lui. Les premières fois n’étant pas très fructueuses, mais à la longue, l’entraînement portait ses fruits!
Le jeune Dak-Ho continuait de porter main forte à son père et son oncle dans l’entreprise familiale tout en suivant des cours secret de sa magie avec sa mère.
Ce fut son rythme de vie jusqu’à ce qu’il soit en âge finalement de quitter le foyer familiale.

Cette nouvelle fut difficile pour la mère puisqu’elle ne voulait pas voir son jeune garçon déjà s’en aller. Il la rassura du mieux qu’il pouvait. Il lui promit de ne jamais couper contact avec elle, ni son père. Il allait continuer aussi d'exercer le métier que son père lui avait appris. Ce n’était pas parce qu’il quittait la maison qu’il allait se volatiliser.
Cette promesse, il la tenu jusqu’à ce quon son père décède d’une maladie à l’âge de cinquante-deux ans. Son oncle ne vécut que quelques années de plus, laissant ainsi Dak-Ho le seul à être en mesure de pouvoir continuer à faire vivre la boutique.
Seul dans l’atelier, il laissait maintenant libre court à sa magie afin de faire persister la quantité de bijou requis. Il était à l’abri des regards indiscrets que sa mère lui avait toujours mis en garde contre. Ils n’étaient pas dans une époque où ces pouvoirs étaient vus d’un bon oeil.
Maintenant que son père n’était plus de ce monde, il en profita aussi pour offrir quelques petits bijoux à des enfants pauvres qui croisaient son chemin. Il le faisait secrètement, mais il avait toujours le coeur déchiré par cette vision d’enfant ne pouvant même pas se mettre quelque chose sous la dent convenablement.

Les années s’écoulèrent comme des décennies. Rapidement, Dak-Ho ressentait le désir de voir le monde. Il n’avait pas manqué à sa parole envers sa mère. Il gardait toujours contact et allait la visiter régulièrement.
Mais les temps changeaient. Le jeune sorcier coréen n’avait plus besoin de confectionner des bijoux en masse. Bien qu’il aimait toujours le côté créatif de la chose, il voulait changer.
Il commença à voyager. Il y apprit la danse selon diverse culture à travers plusieurs pays. Mais il y avait bien une rencontre qui allait changer à jamais sa vie.
C’était en Chine, lorsqu’il tomba sur un danseur hors pair. Il osa aller lui adresser la parole et c’est à ce moment qu’il entendit le nom de Magnus Bane. De fils en aiguille, une amitié entre les deux hommes se construisit. Entre deux Warlock, il y avait bien de quoi former un lien.
C’est aussi cet homme qui avait finit par convaincre Dak-Ho d’aller au sol américain. Pas tout à fait convaincu par la première fois, le coréen finit par se laisser avoir. Par contre, les langues asiatiques n’allaient certainement pas l’aider. Il prit donc des cours d’anglais tout en continuant d’exercer l’une de ses passions de toujours; la danse.

Nous y voilà aux États-Unis. Magnus avait été des plus aimable à aider Dak-Ho a se faire dans ce nouveau pays dont la culture était si différente qu’en Asie.
Mais avec le temps, il put justement rejoindre un groupe de danseur et aussi découvrir le chant. Son côté artistique était à son comble.
Mais autre chose attendait le coréen dans cette nouvelle ville.

Sans même vraiment s’en rendre compte au début, Dak-Ho commençait à voir régulièrement une fée. Encore une fois, Magnus avait joué un rôle crucial en les présentant l’un à l’autre.
Dès même le premier regard, Dak-Ho trouva Lorelei attirante. Cependant, elle était rattachée à la Cours des Lumières et elle ne pouvait pas en sortir comme bon lui semblait. Mais il ne pouvait pas s’empêcher des soirs penser à elle en souhaitant de tout son coeur qu’elle soit à ses côtés. Mais la reine des fées étaient bien impitoyable sur ses règles. À un point tel que la première fois que Lorelei sortie de nuit du territoire des fées, Lorelei frappa à la porte de l’appartement de Dak-Ho.
Bien sûr, ce fut avec une surprise fou qu’il l’a vit en lui ouvrant. Mais une inquiétude l’envahit aussitôt qu’il referma la porte derrière elle. Il était si inquiète, qu’il finit par échapper qu’il ne saurait plus quoi faire de sa vie si jamais on lui interdisait de se voir à nouveau, car il l’aimait de tout son être.
Honteux ensuite d’avoir dévoiler tout ça, il sentit une énorme gêne monter en lui. Mais c’était avec un bonne surprise qu’il su que ses sentiments étaient partagés. Il lui promit alors que jamais cela changera, peu importe ce que l’avenir leur réservait.
De ce fait même, lorsque Lorelei devint reine, il lui répéta que même avec son nouveau statut, il continuerait d’être à ses côtés. Mais ça emmenait aussi tout un autre style de vie. Ce fut difficile dans les premiers temps de s’y faire, mais il n’avait jamais considéré de la laisser tomber. Il avait secrètement rêver qu’avec ce changement, leur amour serait plus facile à vivre, mais dans les faits, ça ne les avait aucunement aider.
Dak-Ho gardait toujours espoirs qu’un jour, ils puissent enfin s’épanouir ensemble sans se soucier de quoi que ce soit. Voir même pouvoir avoir une famille?